Les mécaniciennes ou mécaniciens industriels font l’installation, l’entretien, le dépannage, la remise en état, la réparation et la modification d’équipements industriels, qu’il s’agisse d’équipements de production, de machines-outils, de matériel de manutention ou de tout autre type d’équipement industriel.
Le terme de mécanicienne ou mécanicien industriel est l’appellation d’emploi la plus usuelle pour désigner les ouvrières et ouvriers spécialisés en maintenance industrielle.
La présente norme professionnelle s’adresse autant aux mécaniciennes ou mécaniciens industriels qu’aux électromécaniciennes ou électromécaniciens Le métier dont il est ici question n’est pas tant celui de la mécanique industrielle ou de l’électromécanique, que celui de la maintenance industrielle et de ses diverses déclinaisons. De fait, les mécaniciennes ou mécaniciens industriels et les électromécaniciennes ou électromécaniciens exercent les mêmes tâches ou activités de travail, soit l’entretien, le dépannage, la réparation, l’installation, et la modification des équipements industriels, de même que les opérations connexes liées à ces activités (soudage, usinage, façonnage des pièces, travaux d’atelier, manutention des équipements, etc.). La différence entre ce qui s’avère être les deux variantes d’un même métier a trait aux champs d’application : alors que les mécaniciennes ou mécaniciens n’interviennent que sur les systèmes mécaniques, hydrauliques et pneumatiques, les électromécaniciennes ou électromécaniciens s’occupent, en plus, des systèmes électriques et automatisés.
Les représentantes et représentants des industries ayant participé à l’élaboration de la norme professionnelle (fabrication métallique, textile, bois, métallurgie, transformation alimentaire, plastique et composite) considèrent que les compétences suivantes sont essentielles à la maîtrise du métier de mécanicienne ou mécanicien industriel :
Les deux (2) compétences complémentaires suivantes peuvent également être acquises :
L’apprentissage doit porter obligatoirement sur les systèmes mécaniques et sur au moins un autre type de systèmes parmi les suivants : systèmes hydrauliques, systèmes pneumatiques, systèmes électriques et systèmes automatisés.
Le Comité sectoriel considère que la durée de l’apprentissage pour le métier de mécanicienne ou mécanicien industriel devrait varier entre deux et trois ans, selon le parcours adopté. Ainsi, la durée maximale du PAMT a été fixée à deux ans dans le cas où l’apprentissage porterait uniquement sur les trois compétences essentielles du métier (compétences 1 à 3), à deux ans et demi si l’apprentissage porte sur les trois compétences essentielles plus une compétence complémentaire (4 ou 5), et à trois ans si l’apprentissage porte sur l’ensemble des cinq compétences de la norme professionnelle.