Dans ma clinique de physiothérapie, je reçois chaque année plusieurs stagiaires qui viennent parfaire leurs connaissances et leur pratique en prévision de leur accréditation par l'Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec. L'une de nos stagiaires, d'origine roumaine, terminait un perfectionnement pour obtenir le droit d'exercer au Québec. À la fin de son stage, elle m'a informé de l'existence du projet IPOP d'Emploi-Québec et des subventions salariales offertes aux employeurs pour permettre aux personnes immigrantes référées par un ordre professionnel d'acquérir une première expérience de travail dans leur profession. Ayant un urgent besoin de pourvoir un poste et connaissant la détermination de cette stagiaire, je l'ai accueillie dans mon équipe avec grand plaisir.
J'étais conscient que l'embauche d'une professionnelle formée à l'étranger nécessiterait plus de soutien et de formation que d'ordinaire, pour amener cette personne à répondre aux standards de pratique du Québec. La subvention salariale a permis de combler une partie des efforts investis dans le développement de ses compétences.
Je suis très fier d'avoir contribué à changer la vie de cette employée qui est maintenant reconnue comme une professionnelle de la santé à part entière. Elle a désormais accès à un emploi valorisant qui lui permet d'offrir à sa famille une meilleure qualité de vie. C'est un très bel exemple d'intégration dans la société québécoise et c'est pour moi un honneur d'avoir été mis sur sa route. Toute l'équipe de la clinique a également beaucoup appris de cette expérience.
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